Blason : « d’Azur semé de fleurs de lis d’or au cerf d’argent passant sur le tout ».
En 1046, le seigneur de Vred est cité dans une charte du comte de Flandre, comme ayant le droit de pêche sur la Scarpe, depuis la “rasce des Pomières” (à l’ouest), jusqu’ à la “rasce de Rieulay” (à l’est).
En 1079, le fameux Ansel de Ribemont, qui tenait Vred en bénéfice de Gérard II, évêque de Cambrai, donne ce village à l’abbaye d’Anchin.
Vers 1415, le lieutenant de la Gouvernance de Douai ayant fait pendre, sur le territoire de Vred, une femme poursuivie comme empoisonneuse, le duc Jean de Bourgogne, comte de Flandre, en ordonne la remise immédiate à la justice de l’abbaye.
Ce prince fit aussi défense à ses officiers de ne lever aucun impôt sur les habitants de Vred, parce que ce village appartenait à l’abbaye en libre “alleu”.
Le 12 octobre 1578, cérémonie de réconciliation au cimetière, accomplie par le prieur François de Bar, ce lieu béni ayant été souillé par le sang d’un maraudeur.
En 1712, dans un fort existant près de la “Manche”, ou pont de Vred, les ennemis avaient mis une garnison et du canon ; après la déroute de Denain (24 juillet), ces troupes s’enfuirent ; la cavalerie française passa la Scarpe en cet endroit pour commencer l’investissement de Marchiennes.
La cure de Vred était à la nomination de l’abbé d’Anchin, qui y plaçait à son choix un moine d’Anchin ou un prêtre séculier, avec la qualification de chapelain, maison de pasteur. La cure fut sécularisée à la fin du XVIIème siècle.